Face aux Chrétiens

Jeudi à 20h40

Présenté par Bernard Gorce ou Dominique Gerbaud.

Émission créée en 1997 par le quotidien La Croix en partenariat avec le réseau des Radios chrétiennes francophones (RCF) et Radio Notre-Dame, Face aux chrétiens est le forum politique des médias chrétiens. Chaque semaine une personnalité de la vie politique, économique, sociale, intellectuelle ou religieuse est interrogée pendant une heure par les journalistes représentants les rédactions partenaires, offrant une véritable mise en perspective de l'actualité.

Face aux Chrétiens
Les vidéos de l'émission
  • Vendredi 23 novembre 2018

    Pierre Mathonier - Face aux Chrétiens

    Pierre Mathonier - Face aux Chrétiens
    Pierre Mathonier, maire d'Aurillac, est jeudi 22 novembre l'invité de l'émission Face aux chrétiens. L'élu socialiste revient notamment sur les relations d'Emmanuel Macron avec les maires et le mouvement des gilets jaunes. Taxe d'habitation : "Je suis pour sa suppression de c'est confiscatoire" Le maire d'Aurillac se déclare favorable à cette suppression. "J'ai 50% de mes concitoyens qui ne paient pas cette taxe car c'est une population pauvre. Là on va passer à 85% d'exonérés. C'est du pouvoir d'achat en plus pour mes habitants." L'élu critique "le mode de calcul aberrant qui date de 1973" de cette taxe "confiscatoire" mais il estime toutefois qu'il ne faut pas la supprimer pour 100% des Français. Emmanuel Macron et les maires : "Il y a un sentiment d'éloignement entre le pouvoir et les élus locaux" Pierre Mathonier revient sur la réception des élus locaux à l'Elysée. "J'y étais l'année dernière et j'avais regretté qu'il ne prenne pas la parole" dit l'élu qui ne s'y est pas rendu mercredi. "Cette année, il y a eu des questions-réponses avec les 2000 maires. C'était un exercice nécessaire car il y a un sentiment d'éloignement entre le pouvoir et les élus locaux en particulier les élus ruraux". Gilets jaunes : "il y a un phénomène de saturation" La mobilisation du 17 novembre a été très forte a Aurillac. "Il y a un phénomène de saturation. Les habitants du Cantal ont très mal vécu les 80km/h et ils vivent mal les taxes. L'impact sur les revenus bas est important " analyse le maire qui voit aussi dans les gilets jaunes une forme de délitement politique. "Les gens ont perdu le sens de l'action collective politique. Il y a un repli sur soi et dès qu'il y a des tensions, cela s'exprime violemment."
  • Vendredi 16 novembre 2018

    Agnès Thill - face aux chrétiens

    Agnès Thill - face aux chrétiens
    La députée Agnés Thill est l'invitée de l'émission Face aux chrétiens jeudi 15 novembre. Elle revient notamment sur la polémique qu'a suscité la semaine dernière son tweet dans lequel elle évoquait l'influence d'un "lobby LGBT" a l'Assemblée nationale. Accusation d'homophobie : " Je me fais penser à Zidane." La députée qui avait critiqué l'influence d'un lobby LGBT à l'Assemblée nationale a été depuis vivement prise à partie par ses collègues. "Je reconnais que le mot n'était pas approprié, c'était maladroit et je le regrette" commence par dire Agnès Thill. Mais la député récuse toute homophobie et dénonce la proportion pris par cette polémique : "Je me fais penser à Zidane quand il a donné un coup de tête. Il a eu tort de le faire mais cela faisait 1h30 qu'on insultait sa famille. Moi cela fait six mois, parce que j'émets des réserves sur la PMA, qu'on me traite d'homophobe et d'intégriste (...) On ne peut émettre des réserves sur ce sujet sans être mis dans une case. Cela permet de discréditer mes propos." Macron "président des riches" : "c'est injuste" A propos de la colère des gilets jaunes, Agnès Thill trouve qu'accuser Macron d'être le président des riches est un peu injuste. On ne dit pas tout ce que l'on fait pour le minimum vieillesse, le RSA..." La députée reconnaît "qu'il faut entendre la colère" mais, dit-elle "cela fait 30 ans que rien n'avait été fait dans ce pays" et "tout est à remettre sur la table". Effectifs d'enseignants : "jamais l'encadrement n'avait été aussi fort dans le primaire". L'ancienne institutrice et directrice d'école estime que les choses vont "dans le bons sens au niveau du taux d'encadrement." Dans le primaire, précise-t-elle, "il y aura 300 000 enfants de moins dans les trois ans à venir. On devrait supprimer des postes. On ne le fait pas et même on en rajoute un peu. On a un encadrement comme du jamais vu, c'est une priorité."
  • Vendredi 9 novembre 2018

    Sébastien Jumel - Face aux Chrétiens

    Sébastien Jumel - Face aux Chrétiens
    Le député PCF Sébastien Jumel est l'invité de l'émission Face aux Chrétiens jeudi 8 novembre. Le porte parole du groupe communiste à l'Assemblée revient notamment sur le rassemblement à gauche pour les Européennes, la taxation des carburants et le Brexit. Européennes : "y aller seul, c'est faire le pari que le camp d'en face sorte plus fort de l'élection"" Interrogé sur la stratégie en vue des élections européennes, le député estime qu' ''il faut se rapprocher" des autres formations de gauche notamment des Insoumis. "L'extrême et bruyante solitude dans un contexte ou les populismes les plus sombres gagnent du terrain (...) c'est faire le pari que le camps d'en face sorte plus fort de cette élection. Je ne me résous pas à cela" assure Sébastien Jumel. Carburants : "Le chèque carburant de Xavier Bertrand est une bonne idée" L'initiative de Xavier Bertrand de créer un "chèque carburant" dans les Hauts-de-France est "une bonne idée" estime le député de Seine-et-Marne. "Mais quand Emmanuel Macron propose de la généraliser, il se moque du monde car cela revient à faire payer aux collectivités locales les turpitudes de l'Etat." Plutôt qu'une taxe à la pompe, il se prononce pour "une TIPP flottante, une taxe sur les produits pétroliers qui diminuerait quand les prix du brut augmentent". Brexit.: "Il faut s'attendre à un Brexit dur" "Il faut s'attendre à un Brexit dur" prévient le député par ailleurs très critique sur les conditions de négociations : "Les négociations sont faites en catimini, sans transparence, sans y associer les acteurs, les peuples et les territoires. Je crains que sur la question de la pêche, celle de l'agriculture ou sur notre modèle social, le Brexit ait des répercussions négatives."
  • Vendredi 2 novembre 2018

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas - Face aux Chrétiens

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas - Face aux Chrétiens
    Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France, était l´invité de l´émission Face aux chrétiens organisée en partenariat avec KTO, La Croix, RCF et Radio Notre Dame. Il a répondu aux questions qui touchent actuellement l´Eglise et qui seront au centre des débats de l´assemblée plénière de la Conférence des évêques qui se tient la semaine prochaine à Lourdes. Une commission indépendante sur la pédophilie dans l´Eglise Mgr Olivier Ribadeau-Dumas a dit que parmi les initiatives que pourrait prendre la Conférence des évêques, il y a l´idée d´une commission indépendante, sur le modèle de celle que les évêques avaient confiée à René Rémond concernant l´attitude de l´Eglise lors de l´affaire Touvier. « Cette commission indépendante serait confiée à une personnalité ayant une crédibilité dans la société française. Et pour être totalement indépendante, c´est cette personnalité qui constituera la commission. » « Le cléricalisme, c´est l´usage tordu de l´autorité » Mgr Ribadeau-Dumas s´est expliqué sur les travers du cléricalisme dont le Pape François a beaucoup parlé. « Dans sa Lettre au peuple de Dieu, le Pape a dénoncé la racine du mal concernant tous les abus spirituels, de conscience, sexuels. La racine, c´est le cléricalisme qui est un usage tordu de l´autorité. Quand la relation entre eux personnes n´est pas ajustée cela pose la question : qui est l´Eglise ? Cela nous invite à travailler ensemble pour annoncer ensemble l´Evangile. Pour lutter contre le cléricalisme, la vraie réponse est la synodalité. C´est marcher ensemble. Dans l´Eglise il y a des fidèles baptisés et les uns ne peuvent pas marcher sans les autres. C´est ensemble qu´il faudra être audacieux pour annoncer l´Evangile jusque dans les périphéries. La synodalité c´est le fait que tous ensemble nous réfléchissions à la manière d´annoncer l´Evangile dans notre société. » « Permettre aux femmes de commenter la parole de Dieu » La question de la place des femmes dans l´Eglise est, selon Mgr Olivier Ribadeau-Dumas un immense chantier pour les années à venir. « Si on enlevait les femmes dans la vie de l´Eglise il ne resterait pas grand monde pour la faire tourner. Mais la question est de leur permettre de décider. Il faut des femmes dans les Conseils pastoraux et épiscopaux. Il faut des femmes dans les Conseils de séminaires car le regard féminin dans les séminaires est extrêmement important. Il faut leur permettre d´exprimer leur propre sensibilité dans toutes les instances et leur permettre de commenter la parole de Dieu. »
  • Vendredi 26 octobre 2018

    Sophie Cluzel - Face aux Chrétiens

    Sophie Cluzel - Face aux Chrétiens
    Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat à la personne handicapée est l'invitée de l'émission Face aux chrétiens jeudi 25 octobre. Elle explique notamment comment, sur le handicap, le gouvernement veut transformer l'école. Ecole : "nous allons faire rentrer le médicaux social à l'école" Au sujet de l'accueil des élèves handicapés, la ministre déclare : "Nous allons mettre tous les moyens dans l'école" pour améliorer le statut et les perspectives de carrière des "accompagnants" d'élèves handicapés mais aussi pour adapter les établissements. Dans " l'école de demain" il y aura des "salles de rééducation. Le médico-social sera au service des parcours en milieu ordinaire au sein de l'école. C'est cette école inclusive qu'il nous faut construire" Hôpital psychiatrique "Il faut en faire sortir les autistes adultes" Sophie Cluzel reconnaît la crise de l'hôpital psychiatrique. "C'est indiscutable qu'il y a des difficultés. Il faut pouvoir faire sortir de ces hôpitaux des gens qui ont une prise en charge inadaptée comme les autistes adultes". Pour y parvenir, la ministre propose un meilleur "diagnostique" des besoins et de "développer les habitats inclusifs" pour y accueillir ceux qui n'ont pas leur place à l'hôpital. Handicap : "c'est le fer de lance de la transformation de la société". Interrogée sur le remaniement, elle assure n'avoir jamais envisagé son départ du gouvernement : "Je suis totalement dans ma mission. Je porte un projet de transformation sociale et sociétale. Le handicap est le fer de lance de la transformation de la société."
  • Vendredi 19 octobre 2018

    Patrick Kanner - Face aux Chrétiens

    Patrick Kanner - Face aux Chrétiens
    Patrick Kanner, ancien ministre, président du groupe socialiste au Sénat était l´invité de « Face aux chrétiens » émission organisée en partenariat par KTO, La Croix, RCF et Radio Notre Dame. Interrogé sur le remaniement ministériel et sur la présidence d´Emmanuel Macron il s´est montré critique. « J´ai voté pour lui pour faire face au péril de l´extrême droite, péril qui est aujourd´hui encore plus présent. Son projet politique repose sur le triptyque : libérer, protéger et unir. Il a libéré, mais pour réussir il ne peut pas sacrifier nos grands équilibres sociaux comme il le fait. » Concernant la commission d´enquête parlementaire sur les abus sexuels au sein de l´Eglise, commission qui finalement n´a pas été retenue par le Sénat, Patrick Kanner s´est expliqué : « Ce n´était pas une initiative accusatoire mais de construction pour l´avenir. On ne visait pas l´Eglise, on défend l´Eglise, sa place dans la construction de la nation, car l´Eglise fait partie de l´histoire de la nation française. Cette Eglise vit un drame au travers de milliers d´enfants qui ont été violentés. Il est manifeste qu´il y a eu une forme d´occultation pour ne pas dire de dissimulation. L´Eglise n´a pas pu, pas su, ou pas voulu arrêter des dysfonctionnements qui ont fait que la justice de la République n´ait pas pu intervenir sur des cas qui relevaient de sa compétence. » Interrogé sur la gauche française et sur les incidents concernant la France insoumise, Patrick Kanner a dit que « Jean-Luc Mélanchon a commis un pas de côté majeur. Les images au moment de la perquisition m´ont terrifié. Il a perdu son sang froid, or en politique, le sang froid est une vertu cardinale. Ce personnage, grand orateur, dialecticien hors pair a montré qu´il n´avait pas la stature d´un chef d´Etat. Rien ne sera plus comme avant après ces images. Il n´y aura pas d´accord politique avec cette extrême gauche. »
  • Vendredi 12 octobre 2018

    Marc Le Fur - Face aux Chrétiens

    Marc Le Fur - Face aux Chrétiens
    Marc Le Fur est l´invité de l´émission Face aux Chrétiens, jeudi 11 octobre. Le député Les Républicains (LR), vice-président de l´Assemblée, critique le prélèvement à la source et revient notamment sur la PMA et l´écotaxe. Prélèvement à la source : «C´est le moyen de faire la poche aux Français ». Le prélèvement à la source « n´est rien d´autre qu´une augmentation d´impôt » estime le député qui estime que les contribuables vont le découvrir dès janvier sur leur feuille de paie. « C´est le moyen de faire la poche aux Français (...) On va payer les impôts et un an après on bénéficiera d´éventuelles déductions. Les Français vont faire la trésorerie de l´Etat. » PMA : Macron veut « apporter à la gauche des compensations en matière sociétale » Très critique sur l`extension de la PMA, Marc Le Fur analyse : « Ma crainte est, comme on l´a déjà vu à l´époque de Hollande, que faute d´avoir une politique économique et sociale qui satisfasse la gauche, on lui apporte des compensations en matière sociétale. » Ecotaxe : « La leçon de 2012 n´a pas été retenue » Evoquant le mouvement des bonnets rouges contre l´écotaxe en 2012, Marc Le fur estime que « la leçon n´a pas été retenue ». « Une écotaxe, une vignette, cela pèse sur les entreprises de l´agriculture et de l´industrie (...) On ne tape pas sur les banques, les assurances, les services ou les entreprises du Cac 40 mais ce sont les PME qui en sont victimes. » Pour financer des infrastructures de transports, le député des Côtes d´Armor propose de « ponctionner les bénéfices gigantesques des sociétés d´autoroute. »
  • Vendredi 5 octobre 2018

    Jean-Louis Bourlanges - Face aux Chrétiens

    Jean-Louis Bourlanges - Face aux Chrétiens
    Macronisme : "Macron se situe dans la tradition libérale, sociale et européenne" Le député s'élève en faux contre l'idée que le macronisme n'aurait pas de contenu doctrinal. "Je suis absolument convaincu qu'Emmanuel Macron se situe pleinement dans cette tradition libérale, sociale et européenne. Ce qui est caractéristique du macronisme, c'est d'avoir rassemblé des gens du centre droit et du centre gauche qui se réclament de ce triple message." Elections européennes : L'enjeu est de savoir "quel système de valeurs nous voulons défendre". « Les élections européennes nous demandent de répondre à deux questions » estime le député qui précise la première : "Quel système de valeurs voulons nous défendre ? " Jean-Louis Bourlanges évoque un "héritage christo-laïque" qui a fondé notre conception de la laïcité, de la liberté de conscience, de l'autonomie du politique et de la connaissance. La deuxième question est celle du rassemblement. "Est-ce que nous le faisons ensemble ou séparément ? Qui peut croire que si on ne s'allie pas, dans quarante ans, face à la Chine, aux Etats Unis à la Russie, au terrorisme islamiste, les Européens tiendront encore debout." PMA : "Ne pas refaire le coup du mariage pour tous." Interrogé sur le fait de savoir si la loi sur la PMA est déjà écrite, Jean-Louis Bourlanges répond : "Je ne sais pas si c'est plié, j'espère que non. Il faut surtout ne pas refaire le coup du mariage pour tous, en faire un marquage politique pour un camp. Cette question doit être laissée à la conscience personnelle de chaque parlementaire. Il faut aborder cette affaire avec un grand souci de respect mutuel."
  • Vendredi 28 septembre 2018

    Thomas Mesnier - Face aux Chrétiens

    Thomas Mesnier - Face aux Chrétiens
    Invité de l´émission Face aux chrétiens, un partenariat de KTO, La Croix, Radio Notre Dame et RCF, le député LREM de Charente Thomas Mesnier, médecin de 32 ans a commenté les dernières recommandations du Comité consultatif national d´éthique ainsi que le plan santé récemment présenté par le gouvernement. Après avoir souligné que l´éthique est « un questionnement qui doit tenir compte à la fois des avancées scientifiques et des limites que l´on se fixe pour ne pas faire n´importe quoi » il a évoqué l´ouverture de la PMA aux femmes seules ou en couple homosexuel. Procréation : Il n´y a plus de modèle unique pour élever un enfant. Interrogé sur l´absence d´un père pour élever un enfant, Thomas Mesnier a déclaré : « Il n´y a plus de modèle unique mais un contexte de famille plurielle. L´essentiel est de mettre le projet d´un enfant dans un projet d´amour. L´essentiel, c´est l´amour. Lorsque le projet d´amour est là, les enfants se développent du mieux qu´ils le peuvent. » Fin de vie : Rester sur la loi Claes-Léonetti Concernant la recommandation du CCNE de ne pas aller plus loin que la loi actuelle dans le domaine de la fin de vie, le député LREM de Charente s´explique : « Il ne faut pas toucher à la loi Claes-Léonetti. Mais il y a encore beaucoup à faire en matière de soins palliatifs et ce sera abordé l´an prochain dans une grande loi sur la dépendance. » Les déserts médicaux : pas de solution avant 10 ans. Après s´être interrogé sur le remboursement de l´homéopathie et après avoir abordé la question du remboursement intégral, d´ici 2020, des lunettes et des prothèses auditives et dentaires, le député LREM a dit que « les retraités qui perçoivent entre 700 et 1000 euros par mois pourront obtenir une mutuelle pour un euro par jour. » Puis il a abordé la question des déserts médicaux. « La réforme du numérus clausus ne donnera un effet que dans dix ans. D´ici là il y aura chaque année davantage de départs à la retraite que d´arrivées de jeunes médecins. Il faut donc optimiser le temps médical avec un nouveau métier, celui des assistants médicaux qui s´occuperont des patients avant l´examen médical proprement dit par le médecin. »
  • Vendredi 21 septembre 2018

    Dominique Potier - Face aux Chrétiens

    Dominique Potier - Face aux Chrétiens
    Le député socialiste Dominique Potier est l'invité de l'émission Face aux chrétiens jeudi 20 septembre. Le député de Meurthe-et-Moselle revient notamment sur la loi sur la fraude fiscale que les socialistes voteront. Politique "Le PS n'a d'avenir que dans le dialogue avec la gauche et le centre" Dominique Potier plaide pour une reconstruction politique qui passe par le dialogue. "J'ai ce dialogue de personnes avec des camarades communistes, avec pas mal de députés En Marche et beaucoup de députés Modem. Le PS ne pourra avoir un avenir que dans ce dialogue avec la gauche dans sa diversité et le centre." Evoquant le petit nombre d'élus socialistes, il déclare aussi : "Nous sommes des rescapés, nous devons devenir des éclaireurs. On ne le fera que dans le dialogue (...) l'anti-macronisme ne constitue pas une doctrine." Fraude Fiscale : "Les socialistes voteront la loi" Le député socialiste revient sur la loi sur la fraude fiscale. "Après la loi sur la séparation bancaire votée en 2013, je salue cette avancée (...) Nous voterons cette loi la semaine prochaine car il y a des sujets sur lesquels nous pouvons nous entendre.". Dominique Potier reconnaît que ce texte "ne va pas assez loin. Sur le verrou de Bercy ou les paradis fiscaux, il y a encore beaucoup à faire. Mais quand ça va dans le bons sens, il faut le dire." Justice : « Le reproche fondamental que je fais à Macron est de nier la question de la justice ». "L'Onu nous dit que l'accaparement des terres est une cause de violences et de misère supérieure aux guerres" assure le député : "Pour survivre, le partage et la justice sont les deux clés (...) Si j'avais un reproche le plus fondamental à faire à Emmanuel Macron et En Marche, c'est de nier cette question politique de la justice. On a besoin de démocratie et d'une quête de justice, c'est la clé de la survie de l'humanité.