Le Pape s'est rendu hier dans la région d'Emilie-Romagne, en Italie, dans deux villes emblématiques . Première étape à Césène, qui a vu naître il y a 300 ans le pape Pie VI, victime de la Révolution Française et mort en exil en 1799. Sur place, il a rencontré les habitants auxquels il a adressé un discours en début de matinée. Lui qui avait mis en garde les consacrés contre la tentation « du cœur partagé entre Dieu et la modernité » a rencontré ensuite les membres du clergé, des jeunes et des familles. Dans cette ville de la côte adriatique très concernée par la question des migrants, le souverain pontife fidèle à son message d’ouverture a rendu visite à des migrants accueillis dans le «Hub» régional de Via Enrico Mattei ainsi que les équipes qui leur portent assistance.
Mais le point central de sa visite pastorale, en ce « dimanche de la parole », c’est la célèbre ville universitaire de Bologne où il fut accueilli par son archevêque Mgr Matteo Maria Zuppi. Elle abrite au demeurant les reliques du fondateur des « frères prêcheurs » Saint Dominique. Après la récitation de l’Angélus à son arrivée, un discours au monde du travail et un « déjeuner solidaire » dans la Basilique de Saint Pétrone avec des migrants, des pauvres et des prisonniers, le pape a rencontré à nouveau des membres du clergé dans la cathédrale Saint-Pierre. Lui qui avait rappelé que l’université était un lieu d’éducation à la solidarité et que « la foi ne limit[ait] jamais le champ de la raison » (février, université de Roma Tre) s'est adressé aux étudiants et au monde de la recherche dans la basilique Saint Dominique.