Le pape François entame un voyage de six jours qui débute en Birmanie, où il vient d'arriver, et qui s’achève au Bangladesh le 2 décembre. Tout oppose ces deux pays à commencer par la religion. Le premier est presque exclusivement bouddhiste quand le second est très majoritairement musulman. Leurs rapports sont ténus et marqués par la situation des Rohingyas : ces musulmans vivant en Birmanie depuis plus d’une centaine d’années sont chassés de leurs terres dans des conditions que l’ONU a qualifiées de criminelles. Mais le pape qui n’a pas caché son inquiétude pour le sort de cette population, tient aussi à rencontrer les autorités civiles et bien sûr les responsables catholiques, prêtres, évêques et simples paroissiens.

Bien qu’en très faible nombre, puisque les catholiques représentent 1% de la population au Myanmar (ndlr la Birmanie) et 0,2% au Bangladesh, le pape, rompant, comme il est coutumier, avec une habitude bien ancrée, a élevé au rang de cardinal l’archevêque de Rangoon, principale ville de Birmanie, Mgr Charles Bo ainsi que l'archevêque de Dakha, la capitale du Bangladesh, Mgr Patrick D’Rozario afin selon ses mots, « d’affermir la foi des fidèles » et de faire rayonner le message de l’Église aux confins de la chrétienté.

Pour connaître le programme du voyage papale en Birmanie et au Bangladesh vous pouvez vous rendre sur la page spéciale ici.