Pour le dernier jour de son voyage au Chili, le pape se rend à Iquique dans la région septentrionale de Tarapacá. Cette ville portuaire qui s’est développée sur l’exploitation du salpêtre est tristement célèbre pour avoir été le théâtre d’un massacre d’ouvriers grévistes en 1907 par les forces gouvernementales. C’est pourquoi le pape qui met en garde dans son encyclique « Laudato Si » contre « le pouvoir technocratique prétendant dominer l’existence humaine » a tenu à rencontrer deux victimes de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990). Toujours dans la matinée, le Saint Père préside, vers 11h30 (17h30 en France), une messe en présence de 400 000 participants sur le Campus Lobito, un vaste espace désertique face à l'océan, avant de déjeuner dans la « Casa de retiros » du sanctuaire de Nuestra Señora de Lourdes des pères oblats. Ce même jour il atterrit à l’aéroport de Lima, la capitale du Pérou vers 17h20 (23h20 en France).