« Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus ». Cette célèbre sentence de saint Augustin consignée au Livre XI de ses Confessions, formule au mieux l´une des énigmes les plus profondes à laquelle nous sommes confrontés, pourtant paisiblement. En effet, alors que le temps nous travaille comme question, nous l´habitons sans problème. Dès lors comment les diverses rationalités : science, esthétique, philosophie théologie - peuvent-elles nous en instruire ?

Dans les années 1950-1960, dans le cadre de sa politique de décolonisation, le Royaume Uni envisagea fédérer ses territoires des Caraïbes , mais ce projet échoua.

Trop souvent les débats économiques se limitent à délimiter les rôles respectifs du marché et de l'état. Un des apports majeurs de la Doctrine Sociale de l'église est de redonner à l'homme une place centrale par la grâce du don, par la transcendance de l'Amour.

La découverte du corps humain, sa connaissance scientifique, est une part essentielle de la médecine. Cette connaissance peut se faire à la faculté pour un étudiant en médecine par la dissection, lors d´un acte chirurgical dans un but thérapeutique, lors d´un examen d´imagerie médicale dans un but diagnostique.Faut-il encore connaître le corps humain ? Faut-il encore apprendre l´anatomie ?

Le dimanche qui suit Noël, l´Eglise catholique célèbre la famille fondée par Joseph et Marie. Appel à la sainteté pour toutes les familles, c´est aussi l´affirmation que l´humanité n´est pas un ensemble d´individus isolés, mais de personnes liées entre elles par leur appartenance à des communautés, dont la famille est la plus importante. Le pape François l´a redit le 8 janvier dernier en adressant ses voeux au corps diplomatique. La famille joue un tel rôle pour créer des liens entre personnes que l´Eglise parle de l´humanité comme de la « famille humaine » et que la République française a fait de la fraternité, avec la liberté et l´égalité, l´un de ses trois principes. Pour Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Mulieris dignitatem, le concept de solidarité découle du fait que l´humanité constitue une grande famille. Cela donne une base pour l´analyse économique et anthropologique de la politique familiale : l´essence de la solidarité n´est autre que la fraternité, qui résulte du fait d´avoir le même père, la même mère. La société civile repose sur une fraternité élargie venant de ce que nous avons tous le même père céleste, le même frère divin et la même sainte mère qui est aussi mère de Dieu. Notre rapport à Dieu est en quelque sorte familial. Le lien familial est consubstantiel à la nature humaine et donc à l´organisation de nos sociétés et de nos nations. Ni les économistes, ni les hommes politiques ne doivent l´oublier.

1858-2018 : Une nouvelle décennie s´ajoute au fait de Lourdes. Et toujours la même ferveur, la même intensité spirituelle qui fondent le véritable miracle de Lourdes : la guérison intérieure, le dialogue intime qui se joue à bas bruit entre le pèlerin et le lieu sacral, les reliements de l´être. On ne cessera pas de s´interroger sur ce qu´il se passe à Lourdes. D´une manière intangible, une histoire extérieure à la rumeur du monde et laissée à l´entrée du sanctuaire, pour pénétrer dans cet espace où tout converge vers la Grotte, nourrie des prières des hommes, parcourue de l´eau-mère, traversée de ses sources, éclairée du feu ardent des invocations et des cierges, entourée des chants fervents des pèlerins. Une histoire de rencontre, de reliaison, d´avancée spirituelle, de retournement de soi, d´unité retrouvée. De retour chez soi.

La foi chrétienne, la foi dans le Christ Jésus, exige la connaissance des Écritures. Ce que nous appelons le « Nouveau Testament » est le résultat du travail des apôtres pour proclamer à tous les hommes, aux Juifs d´abord et aussi aux païens, Jésus comme celui par qui et en qui se réalisent les promesses déposées par Dieu dès la création dans la chair même de l´humanité et confiées au peuple d´Israël...

Lors de son dernier colloque consacré à la doctrine sociale de l´Eglise, l´Académie catholique de France s´est penchée sur les grands sujets actuels auxquels la doctrine sociale doit se confronter, qu´il s´agisse des mutations des relations internationales ou du rôle des corps intermédiaires voire comme l´a fait le pape François, la nécessité d´un développement durable de la planète.

L´interdiction de la croix surmontant le monument à Jean-Paul II de Ploërmel soulève la question de la visibilité des signes religieux dans l´espace public. Contrairement à ne vison trop répandue la neutralité de l´espace public telle qu´elle est imposée par la loi de 1905 est au service de l´égale liberté d´expression des convictions dans les lieux publics.

Dieu est l´être le plus loin de tous les existants du monde. Absolument autre qu´eux et absolument parfait, Il s´aime avec un amour qui ne s´épuise pas dans la réciprocité de deux personnes aimantes. Il a trois personnes qui s´aiment par un amour libre. Cet amour inépuisable se tourne vers des êtres finis, plus particulièrement vers des personnes qui, libres, peuvent, eux aussi, aimer.