Dans notre pays, elles sont au moins aussi nombreuses que les villages, soit environ 40 000. Dans les pays protestants, elles sont 2 à 4 fois proportionnellement plus nombreuses en fonction de la multiplication des dénominations. Nombreuses sont celles qui servent peu, voire plus du tout, et que l'on considère comme inutiles et encombrantes. Un très grand nombre nécessite des travaux coûteux alors que les moyens financiers manquent ; elles sont nombreuses à ne plus ouvrir le dimanche, et encore moins en semaine ; la plupart ne sont plus paroisses, les paroissiens ont cessé d'être fidèles, et les prêtres manquent pour en assurer la gestion ; on a commencé à en démolir un certain nombre ; quelques unes ont été totalement dé-sacralisées, et dans le meilleur des cas transformées en salle municipale ou en musée ; dans plusieurs pays, elles sont vendues au mieux offrant et deviennent des logements, des commerces, des bureaux, souvent sous le regard interrogateur des saints patrons du lieu, toujours présents dans les vitraux, sur les façades, et dans les niches.