Conclusion avec le moine poète : « Non pas vivre à la hâte, mais se hâter de vivre. » (François Mitterrand le rejoint dans la préface du livre de Marie de Hennezel, « La mort intime », en écrivant : « Dans notre époque, l´homme pressé d´exister semble occulter le mystère de la mort ; il ignore qu´il tarit sa vie d´une source essentielle. ») Frère François Cassingena écrit aussi : « Après Pâques, à travers Pâques - immédiatement - Jésus-Christ s´est réfugié dans son immense et silencieuse Eucharistie. Ce tout petit pain-là est un si grand pays ... C´est la seule Galilée, la plus petite Galilée où il nous précède, où nous le retrouvons. Jésus-Christ nous avait tant enseigné qu´il faut « fermer la porte » (Mt 6,6) et se retirer ... C´est exactement ce qu´il a fait lui-même après Pâques : le Tabernacle, c´est son retirement. Entrer là-dedans à notre tour, c´est-à-dire entrer dans le sentiment de Jésus-Christ qui est de se retirer pour nous tirer à lui. »