Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs étaient arrêtés et emmenés au vélodrome d'hiver de Paris. Parmi eux des vieillards, des femmes mais aussi des enfants, déportés quelques semaines plus tard à Auschwitz. Une centaine d'entre eux seront rescapés mais pas un enfant. Le film " La rafle ", sorti en salle cette semaine, retrace cette page sombre de l'histoire française. Une oeuvre de fiction peut-elle entretenir la mémoire ? Cela va-t-il de pair avec la réconciliation et le pardon ?