Le pape François est arrivé ce mardi 13 janvier 2014 à Colombo, au Sri Lanka, pour une visite de deux jours. Dans son premier discours, lors de la cérémonie de bienvenue, il a tenu à soutenir la guérison d'un pays marqué par les horreurs de 30 ans de guerre civile entre Tamouls et Cingalais. Le Saint-Père encourage la communauté catholique à participer activement à la vie de la société. Mais les personnes de traditions religieuses différentes ont un "rôle essentielle à jouer dans le processus délicat de réconciliation et de reconstruction" en cours dans le pays.
Après le Brésil, la Terre Sainte et la péninsule coréenne, le pontife prend une nouvelle fois la direction de l’Asie, lui qui, dans sa jeunesse, voulait être missionnaire au Japon. Mais ce n’est pas au pays du soleil levant que le pape François s’est arrêté durant 5 jours, mais sur l’île de Ceylan, au Sri Lanka, avant de rejoindre Manille. Le Saint-Père l’a dit et redit : en Asie, l’Église est une promesse. Rappelons aussi que l’église locale est confrontée à des situations difficiles. Par exemple, au Sri Lanka, où la communauté catholique représente environ 7 % des 20 millions d’habitants de l’île, et où la population est divisée entre tamouls et cinghalais. Le pays souffre encore de la longue et sanglante guerre civile qu’il a traversée entre 1983 et 2009. C’est donc bien la réconciliation qui est au centre de ce voyage apostolique.
La situation est différente aux Philippines, puisqu’il s’agit du plus grand pays catholique d’Asie, mais les défis restent nombreux : la pauvreté, les inégalités sociales, l’émigration, les problèmes environnementaux, la rébellion des indépendantistes musulmans dans le sud de l’archipel et bien sûr, les catastrophes naturelles récurrentes. Il y a plus de 8 mois, le typhon Haiyan faisait 6000 victimes et touchait pas moins de 14 millions de Philippins.
Revoyez toutes les vidéos du voyage apostolique du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines, du 12 au 19 janvier 2015 sur KTO.