Au sanctuaire marial de Maipu, le pape François a retrouvé les jeunes catholiques du Chili ce mercredi 17 janvier 2018. Depuis ce lieu marquant dans l´histoire du pays, le Saint-Père leur a demandé de donner le meilleur d´eux-mêmes pour leur patrie, comme chrétien. Et afin d´ajuster leur vie à leur foi au quotidien, il leur a confié une question clé avant d´agir : « Que ferait Jésus à ma place ? ». Il a ensuite rencontré des étudiants et le corps professoral de l´Université pontificale catholique du Chili. Au sein d´une société liquide qui perd ses repères, l´université doit être un laboratoire pour l´avenir, au service de l´harmonie des personnes et de la cohésion nationale, comme le rappelle les envoyés spéciaux de KTO au Chili, Etienne Loraillère et Sibylle Delaître.
Très marqué par la culture européenne des colons, le Chili, ce pays de 17,5 millions d'habitants, l’est aussi par son passé. Le nouveau président élu qui entrera en fonction en mars 2018, Sebastián Piñera, a dû affronter dans les urnes un nostalgique du régime du général Augusto Pinochet, l’ancien dictateur au pouvoir de 1973 à 1990. Refuge pour les pauvres, l’Église chilienne a beaucoup perdu de son aura avec le retour à la normalisation. Ébranlée par les scandales de pédophilie, très divisée, elle est aussi accusée d’être du côté des riches et du pouvoir contre les pauvres et les minorités. Des activistes Mapuche, une nation indienne de 700 000 membres n’ont pas hésité pas à brûler des églises pour dénoncer l’expropriation de leurs terres...
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