Quittant Lima pour Rome où il arrive à 14h15, le souverain pontife livre ses impressions aux journalistes embarqués avec lui à bord de l’avion d’Al Italia sur cette aventure de plusieurs jours. Comment ne pas être saisi par l’étonnant contraste entre le Chili où le catholicisme semble s’essouffler et le Pérou où le pape a été accueilli par des foules enthousiastes ? Au Chili la messe à Iquique a réuni relativement peu de monde, le Saint-Père s’est excusé auprès des autorités pour les scandales de pédophilie qui ont terni l’image du clergé chilien. La visite à la prison pour femmes, où les prisonnières ont entonné un chant de leur composition pour le pape, reste toutefois un moment unique. La rencontre avec les jeunes au sanctuaire de Maipu, et la messe célébrée dans la région d’Araucanie avec des vêtements liturgiques rappelant le « sang » des Mapuches, ces Indiens qui se battent pour leur terre, sont aussi des moments forts d’émotion. Au Pérou, l’enthousiasme contagieux des foules est partout présen